Danko Jones : trio canadien de Rock énergique en tournée française au printemps 2009
Il y a de bons interprètes dans tous les courants musicaux et notre objectif sera désormais de vous les faire découvrir. D’ailleurs, le Canada ne s’y est pas trompé en décernant sur plusieurs années à Danko Jones quatre nominations aux prestigieux Juno Awards, l’équivalent des Grammy.Groupe formé de 3 musiciens (batterie, basse et Danko au chant et à la guitare), 12 ans de carrière, 6 albums, des premières parties prestigieuses (Rolling Stones, Motörhead…) et une tournée française de 5 dates en tête d’affiche débutant à Paris au Trabendo le 25 mars 2009, cela devrait vous inciter à découvrir cet artiste métisse qui réussit brillamment la fusion entre une voix chaude et “black” et un rock “blanc” minimaliste. Album conseillé: Sleep Is The Enemy (2006).
Rencontre exclusive pour artistik rezo avec un artiste sincère et sans comprimission.
-Quels sont tes deux groupes préférés?
DJ: Je ne sais pas, il y en a beaucoup que j’apprécie, je dirais Kiss et Metallica.
-Quels sont les deux chanteurs qui t’ont le plus influencé?
DJ: Phil Lynott (Thin Lizzy) et Gene Simmons (Kiss).
-Tes deux influences principales en ce qui concerne les guitaristes?
DJ: Billy Gibbons (ZZ Top) et Denis “piggy” d’Amour (Voivod) ou Greg Ginn (Black Flag).
-Quels sont tes deux albums préférés?
DJ: Je ne sais vraiment pas, ça change presque quotidiennement. En ce moment je dirais “Death Magnetic” de Metallica et “Meanderthal” par Torche
-Quel est ton film favori?
DJ: Je n’en ai pas vraiment, peut être “Freddy got fingered” (NDLR: Le titre français est “Va te faire voir Freddy” un film de Tom Green de 2001), qui n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, un film à caractère pornographique (rires).
Vidéo du dernier clip :
-Quel est ton livre de chevet?
DJ: C’est un magazine: “Penthouse” !
-Et ta pièce de théâtre de prédilection?
DJ: Je n’en ai pas. Aucune…
-Quels sont les deux nouveaux groupes qui te semblent les plus prometteurs et qui t’ont le plus impressionné ces dernières années?
DJ: Torche, un groupe américain basé en Floride et Volt, un groupe allemand très très bon, réalisant une sorte d’amalgame de trois groupes: No Means No, Shellac et Jesus Lizard . Le style n’est pas Hardcore mais Rock, avec un côté déjanté.
-Quel est le groupe avec lequel tu as tourné qui t’a le plus impressionné?
DJ: Sans hésiter, je dirais Motörhead. Il y a quelque chose d’immuable chez Motörhead. Et malgré l’époque qui veut que les modes se succèdent à un rythme effréné, Lemmy (NDLR: Fondateur, leader, chanteur, bassiste, auteur, compositeur du groupe depuis 1975), qui n’est pourtant plus tout jeune, et son groupe, sont toujours là et délivrent soirs après soirs des prestations impressionnantes qui font pâlir d’envie des groupes deux fois plus jeunes qu’eux. C’est aussi l’un des rares groupes qui réussisse à capter mon attention suffisamment longtemps, malgré ma déficience de concentration, pour que j’assiste à leurs concerts en entier. Et tout le long du spectacle, ils te tiennent en haleine.
-Quel est selon toi le préjugé le plus couramment répandu au sujet de Lemmy?
DJ: Qu’il est à l’effigie de sa musique: basique et extrême, qu’il est tel l’imagerie véhiculée: cuir noir et violence. Non, Lemmy est quelqu’un de très intelligent et gentil, un personnage totalement cool, à l’humour désopilant. Tu sais, je dois t’avouer que je viens du Canada, un pays où il n’est pas évident de percer lorsque tu joues du Rock. Il nous a fallu 6 ans pour être signé sur un label à peine compétent. Et Lemmy a fait plus pour notre groupe, à ce jour, qu’aucune autre personne au Canada. Il nous a pris en tournée avec lui, nous a permis d’obtenir une couverture médiatique inédite pour nous alors, il nous a fait monter sur scène pour jouer avec Motörhead lors de rappels… Son soutien, ainsi que celui de Phil (NDLR: Campbell, guitariste) et Mikkey (NDLR: Dee, batteur), ne s’est pas démenti au fil des ans. Les gens ne savent pas à quel point Lemmy est une personne fiable, fidèle et drôle.
-Partages tu l’opinion du réalisateur Michael Moore à propos des canadiens qu’il juge plus décontractés, moins stressés ou paranoïaques que les américains. A quoi est-ce dû selon toi?
DJ: Je comprends la démarche de Michael Moore qui essaie de prouver au monde entier que les U.S.A. sont un pays aux abois, cependant son film est bidon car il a caricaturé le Canada en tant que nation zen pour mieux stigmatiser la différence avec son voisin américain. C’est évident que le taux de crimes est beaucoup plus bas au Canada, mais de là à laisser entendre que les canadiens ne ferment pas leurs maisons ou leurs voitures à clef est totalement faux. Ses films misent trop sur l’exagération, ce qui nuit donc à leur véracité.
-Vis-tu aux U.S.A. ou au Canada?
DJ: Au Canada. Tout le groupe habite à Toronto. Et contrairement à ce que tout le monde pense, nous ne résidons pas en Suède. Notre label est suédois ainsi que notre management. C’est pourquoi nous tournons beaucoup avec des groupes scandinaves.Il y a quatre ans j’ai passé beaucoup de temps en Suède, à tel point que je résidais alors plus souvent à Stockholm qu’à Toronto; cette opinion préconçue sur mon lieu de résidence vient probablement de là et du fait que j’y anime toujours une émission de radio hebdomadaire.
-Qu’aimes tu le plus aux Etats-Unis?
DJ: La nourriture mexicaine.
-Et que détestes tu le plus aux U.S.A.?
DJ: La ségrégation (NDLR: A noter que, comme son chanteur préféré Phil Lynott, Danko Jones est métissé).
-En tant que personne de couleur, que crois tu que l’élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis va changer pour toi?
DJ: Probablement pas grand chose car je suis citoyen canadien, mais globalement c’est bien d’avoir une personne noire à la tête d’un pays comme les U.S.A., surtout en matière d’affaires étrangères. C’est bon pour les Etats-Unis qui ont vraiment besoin de, littéralement, “réparer” les liens depuis trop longtemps rompus avec de nombreux pays de par le monde.
-Sur un plan plus personnel, malgré ton jeune âge, tu vis sur la route comme un troubadour des temps modernes depuis plus de douze ans. N’est-ce pas difficile d’avoir une vie amoureuse épanouie dans ces conditions?
DJ: ça l’est. C’est vraiment difficile, incroyablement difficile. Cependant entretenir une relation amoureuse suivie est possible. Tout dépend de la relation même. De même, de nombreux couples vivants dans la même ville avec des activités professionnelles “normales” se séparent, parce qu’à la base la relation n’est pas assez forte. Lorsque comme moi, tu es une bonne partie de l’année en tournée, pour qu’une relation fonctionne il faut que le couple ait des liens très forts. C’est plus difficile mais c’est faisable.
-Est-ce l’inconvénient majeur de cette vie que tu t’aies choisie?
DJ: ça l’est surtout pour le conjoint, celui qui reste à la maison. Car la vie d’un musicien sur la route est quotidiennement pavée de tentations de toutes sortes… La personne qui partage la vie d’un musicien se doit d’avoir confiance en elle-même, d’être équilibrée pour ne pas que l’absence de l’autre et la solitude n’entrainent une insécurité chronique néfaste au couple.Elle doit croire en cette relation et avoir confiance en l’autre.
-Tu as ouvert pour les Rolling Stones en 2002 à Toronto sur leur tournée “40 licks”. Les as-tu rencontré?
DJ: Pas personnellement mais JC (NDLR: John Calabrese, le bassiste) a rencontré Ron Wood (NDLR: guitariste). Par contre quelqu’un m’a rapporté que dans la presse allemande, interviewé sur les groupes de première partie ayant ouvert pour eux en 2002/2003, Keith Richards a répondu que ses deux groupes préférés avaient été The White Stripes et nous. Et puis, pour l’anecdote, trois ans plus tard je sors un soir dans un club à Toronto et au moment de partir l’agent de sécurité à la porte me reconnait, m’arrète et me dit qu’il était chargé de la sécurité des backstage au concert des Stones à Toronto sur cette fameuse tournée; et que ce jour là, Ron Wood a écouté dans sa loge toute la journée notre album d’alors “Born A Lion”. C’était probablement le CD que mon manager avait personnellement offert à Mick Jagger (rires)…
-En 2004 ton contrat avec Universal Canada a été résilié assez abruptement. Peux tu nous en expliquer la raison?
DJ: J’étais interviewé par la télévision nationale CBC, l’équivalent de la BBC pour le Canada et j’ai dit que j’étais pour le téléchargement de musique sur internet, la légende veut que cela soit à cause de çà qu’on se soit fait virer; mais en réalité c’est probablement dû au fait qu’après cet évènement j’ai répondu à plusieurs journalistes me demandant l’état de mes relations avec Universal, j’ai répliqué qu’ils ne rappelaient même pas lorsqu’on leur laissait des messages et ne répondaient plus à nos mails, qu’ils ne respectaient pas leurs obligations contractuelles envers nous et que la promotion du groupe était loin d’être satisfaisante. Il n’y a que la vérité qui blesse et ils l’ont mal pris…A posteriori très peu de ceux qui travaillaient chez Universal Canada il y a quatre ans sont encore en poste aujourd’hui. La plupart ne bossent même plus dans la musique alors que nous, on est toujours là! On termine une tournée européenne avec Motörhead avant de revenir en mars et avril sur le vieux continent pour une tournée en tête d’affiche (NDLR: Notamment à Paris au Trabendo le 25/03/09 avec Backyard Babies en 1ère partie). On considère que dans ce conflit on est sorti vainqueurs. Et prétexter que la cause de notre licenciement est due à ma position sur le téléchargement n’est qu’un leurre pour masquer leur amateurisme.
-Alors justement, le téléchargement est-il un mal nécessaire?
DJ: Le téléchargement illégal spolie les musiciens de leurs droits d’auteur mais permet aussi à un plus grand nombre de gens de découvrir un artiste dont ils n’achèteraient pas les disques en temps normal et dont ils n’auraient pas entendu parlé par le biais des médias traditionnels. L’un contrebalance l’autre; le positif compense le négatif. Globalement Internet a permis un nivellement des statuts des artistes: les groupes signés sur des “majors” et ceux distribués plus confidentiellement se retrouvent au même niveau sur Internet, sur le même pied d’égalité. Et ça déplaît fortement aux gros labels qui sont dans ce business pour générer du fric avant tout. Depuis 25 ans leur éthique a été: “Comment vider le porte-monnaie des acheteurs de disques jusqu’au dernier cent”, ceux la mêmes qui ont racheté à partir de la moitié des années 80 leur collection entière de vinyles en Compact-Disques puis qui l’ont racheté de nouveau lorsque ceux-ci ont été réédités en versions remasterisées. Par ses agissements, l’industrie du disque a dégoûté la nouvelle génération de consommateurs d’acheter la musique. Ceci associé à une gestion désastreuse des profits (par exemple: pourquoi dépenser 300,000$ pour la soirée média d’écoute du dernier album de No Doubt alors qu’ils pourraient avec cet argent oeuvrer à la promotion de nouveaux talents) les a conduit à la situation actuelle. La bulle de l’industrie du disque a éclaté car elle vivait au dessus de ses moyens jusqu’à ce que les acheteurs cessent d’être dupes. Etonnamment, en dépit de la chute des ventes, je n’ai pas noté de baisse ni de la création musicale ni de l’offre. Au contraire cette dernière a augmenté car les créateurs peuvent distribuer la musique plus facilement, plus rapidement et gratuitement, la rendant ainsi accessible à un plus grand nombre. Maintenant il faut savoir que notre groupe n’a jamais atteint le sommet des charts et nos disques n’ont jamais été certifiés “or” nulle part; donc rapport au statut du groupe, la chute des ventes de disques ne nous a pas affecté. Notre train de vie n’a pas été altéré comme il aurait pu l’être si nous avions été jadis de gros vendeurs dans de multiples pays, réduits à présent à atteindre péniblement la barre des 20,000 unités à chaque nouvelle parution. Nous n’avons jamais joué dans cette catégorie. Danko Jones est un groupe taillé pour la scène qui n’enregistre ses compositions que dans le but de satisfaire son auditoire et se faisant, nous donner une excuse pour repartir en tournée, ce qui représente notre vrai gagne-pain.
-N’y a t’il jamais eu de frustration de votre part de voir que certains groupes, moins talentueux que vous, obtenaient de mirifiques contrats?
DJ: Depuis le départ, j’avais conscience que l’enchaînement continu de concerts lors de tournées conjointes avec des groupes stylistiquement différents allait renforcer notre trio et le rendre meilleur. L’expérience de plus de dix ans de scène est un vrai capital. Alors que tous les groupes artificiellement assemblés par les “majors”, sans personnalité, sûrcotés grâce à un matraquage promotionnel de rigueur qui gonflait leurs chiffres de ventes, ont pratiquement tous disparu, nous, nous sommes toujours là! Notre progression a été constante. Nous avons fait nos classes pendant que certains brûlaient les étapes de manière factice. La scène s’est notre raison d’être. On a commencé dans de petits clubs et aujourd’hui on peut tourner avec n’importe quel groupe “préfabriqué” valant des millions de dollars; non seulement on rivalise sans problème avec eux, mais on défie quiconque d’essayer de nous voler la vedette. Allez y! On vous prend tous!! Vous pouvez même ouvrir pour nous, ou l’inverse si vous vous sentez de taille, à la fin de la soirée devinez quel groupe remportera les suffrages du public…!!!
-“Les investissements d’aujourd’hui sont les profits de demain” cet adage est-il aussi valable pour un groupe de Rock?
DJ: Absolument; les efforts, les sacrifices et le travail payent toujours. Pendant que les produits “calibrés” des maisons de disques s’habituaient aux gros budgets investis sur eux, nous tournions partout ou l’opportunité se présentait. Lorsque le marché s’est effondré, pour eux la chute n’en a été que plus dure; alors que pour nous, on avait une base de fans fidèles qui ne nous a pas lâché.
-Pourquoi ne peut on pas écouter la diffusion de ton émission de radio hebdomadaire sur les ondes françaises?
DJ: Parce qu’aucune station de radio française n’a décidé de la diffuser jusqu’à présent; alors qu’on la propose gratuitement, on ne demande pas d’argent; elle est libre de droits; tu en demandes la diffusion et on te l’octroie. A cause de la tournée, j’ai interrompu les enregistrements fin juillet 2008. Mais dès janvier 2009 l’émission reprendra.
-En quoi ton émission radiophonique consiste t’elle?
DJ: Elle dure une heure trente et ça compile mes titres préférés du moment. Parfois je propose un thème par émission. Et chaque morceau traite du thème proposé. D’autres fois encore je propose un “Best of” d’un artiste ou d’un style de musique. Je parle peu. La musique occupe la place centrale. L’émission a pour nom: “The magical world of rock” et peut être écoutée via Internet sur le site themagicalworldofrock.com .
-Quels sont tes projets pour 2009?
DJ: On revient en France au printemps pour 5 shows qui feront partie d’une grande tournée européenne de 6 semaines. Et on va sortir un nouveau CD: “B-Sides” regroupant toutes les faces B de nos single sortis depuis 1999, soit 27 titres. Ce sera la suite de “I’m alive and on fire”, sorti en 2001, qui compilait les inédits de nos quatre premières années.
-Et en dehors de la musique et de la radio, as tu des hobbies?
DJ: Je collabore à deux magazines musicaux en Allemagne, Rock Hard et Guitar Magazine, à un autre en Suisse, Rock Star Magazine et enfin à Close-Up en Scandinavie.J’écris au sujet du Rock. J’ai chroniqué “Death Magnetic” de Metallica pour ce dernier et je devais aussi faire la chronique de “Black Ice” d’ AC/DC mais la maison de disques ne m’a pas autorisé a écouter l’album en avant première de peur qu’il y ait des fuites sur Internet…Bien évidemment en tant qu’artiste moi même, je n’aurais jamais fait une chose pareille…les mecs des “majors” sont vraiment bizarres et paranoïaques, crois moi…
-Il n’y aura donc pas de nouvel album de morceaux originaux de Danko Jones en 2009?
DJ: Non! Seulement un DVD pour la fin 2009. Le nouvel album étant prévu pour mars, avril ou mai 2010.
-Avez vous déjà des idées de compositions?
DJ: Oui environ 18 nouvelles idées de compositions dont une que j’ai soumis à J.C. (NDLR: bassiste) hier soir (NDLR: cette interview a été réalisé le 26/11/08 avant le concert du Zénith de Paris en 1ère partie de Motörhead). Sur les 18 je n’en garderai que 10 que je présenterai alors au reste du groupe qui n’en retiendra que 6 et finalement, comme d’habitude, 4 compositions seulement se retrouveront sur la version définitive de l’album. On peut d’ores et déjà dire qu’un tiers de l’album est composé.
-Toi qui aime les groupes de Classic Rock comme AC/DC ou Motörhead car ils ne changent que très peu de style malgré la fluctuation des modes, envisages-tu de suivre leurs traces et de rester fidèle à un style déterminé?
DJ: Ce qui est certain c’est que nous ne tournerons jamais le dos au Rock pur et dur, peut être que pour un album le style sera plus Heavy, pour un autre peut être plus Punk Rock…Notre dernier CD était plus dans la veine Classic Rock, mais quoi qu’il en soit ce sera toujours du Rock. On n’invitera jamais un rapper, on ne virera jamais notre cutie pour suivre telle ou telle mode.
-Ma dernière question: quel est selon toi le préjugé le plus couramment répandu à ton sujet?
DJ: Que je suis un trou du cul…ça m’arrive de l’être, mais pas tout le temps en tout cas (rires).
-Pourquoi pensent ils ça?(rires)
DJ: Je n’en sais rien, il faut leur demander! Je n’arrive pas à comprendre moi non plus. Je trouve que je ne suis pas si blaireau que ça…(rires)!
Propos recueillis par Jett Eviland
Articles liés
“Portrait de l’artiste après sa mort” : Marcial Di Fonzo Bo en Argentine à la recherche de ses fantômes
Au Théâtre de la Bastille, l’artiste Marcial Di Fonzo Bo nous invite à une fantastique enquête en Argentine sur les traces de son enfance, des disparus de sa famille et d’artistes dont la dictature des colonels a supprimé la...
“Simone en aparté” : Simone Veil intime et vibrante
Celle qui devint la première présidente du Parlement européen, qui resta une farouche combattante pour les droits de l’homme et l’émancipation des femmes, vient nous confier ses bonheurs et ses secrets, ses combats et ses peines. Pour elle, la...
Louis Caratini dans “Tu connais la chanson ?” au théâtre Le Funambule
“Tu connais la chanson ?” Comme un stand up poétique et musical à la découverte de la chanson française… Et si on jouait à “Qui a écrit cette chanson” ? Et pour une fois, en partant des paroles ?...